Solitude troublée [PV Etoile du Crépuscule ]

Le soleil, bas dans le firmament encore vaguement étoilé et a peine levé, était déjà pourtant bien lumineux. Le ciel bleu gardait quelques couleurs rosée ou orangée par ci par la, comme preuve de son réveille depuis peu. Les oiseaux chantaient gaiement dans les branches remplit de bourgeons des grands chêne. Leurs rameaux s'éteindaient avec majesté vers le céleste, comme des géants tendant leur bras dans l'espace. Une brise légère mais fraîche se collait contre le tronc des arbre l'herbe, et les petites bêtes environnante. Une journée agréable s'annonçait déjà, avec un beau temps en prime.
Un chat marchais doucement dans l'herbe douce qui recouvrait le sol. Il avait une démarche élégante, mais quelques peu agressive, avec un je-ne-sais-quoi qui rendait son allure moins souple que la normal. Comme de la tension, de l'inquiétude. Ce chat au pelage blanc éclatant mais ébouriffé de partout avec a certains coins, de touffe de poil manquant ou des éclat de sang avait en effet de l'appréhension dans le regard rouge vif qu'il portait sur les environs.
Cris d'Hécatombe, pourtant, n'était pas peureux, même contre les ennemis, il en fallait beaucoup pour qu'il ne soit un brave trouillard qui s'enfuit sans crier gare. Il n'était pas non plus le grand brave qui sauve tout le monde, non, il est pas le grand héros parfait, il fait juste le meilleur pour son clan. Mais sa chère fille, qui ressemble tellement a sa mère, l'effraie. Cette ressemblance surtout, le terrorise, car sa tendre compagne a disparut sans qu'il ne sache comment. A cause de cela, il est bien différent du passé ce n'est plus le Cris d'Hécatombe gentil et souriant que tout le monde connaissait avant, juste un fantôme de ça, un fantôme cruel et triste.
Il poussa un profond soupire, lasse et découragé, avant de s'asseoir contre une racine d'un des chênes. Il garda le regard fixe sur une motte de terre, pendant plusieurs seconde, minute, peut être même heure, qui sait ? En tout cas, sans prévenir, Le matou se leva d'un bond et fit voler la boule de terre d'un grand coup de patte rageur. La peur avait laisser place a la colère, une fureur sans raison. Il serra les crocs et repartit marcher plus loin, quand un bruit lui fit dresser les oreilles et se retourner par instinct.

| Désolée, c'est nul, on pige pas du tout ce que j'écris XD |

[En tout cas, je comprends parfaitement et tu écris super bien !]

Etoile du crépuscule marchait sans but, là où ses pattes pouvaient le porter. Voilà une heure qu'il avait quitté le camp et il ne s'était pas reposé. Il n'en avait pas envie. Ses pattes le portaient alors il continuait jusqu'à en tomber de fatigue. Les cauchemars étaient revenus. Il avait été bien naif de penser que le temps aurait pu être le baume de ses blessures. Mais pourquoi alors qu'il avait cet éclat de joie, cette bulle idéllyque qui miroitait tel un mirage, pourquoi était-elle englouti par les images, par les souvenirs ? Les nuits devenaient agitées et ses paupières mettaient longtemps avant de se fermer pour se réouvrir brusquement une ou deux heures après. Et cet état se traduisait par la fatigue extrême qu'il ressentait.

Il s'arrêta, exténué de sa trop longue marche. Avant, il pouvait marcher pendant des heures s'il le pouvait mais maintenant, il avait plus le coeur à rien. Il releva la tête et fut surpris de constater que ces pas l'avaient mener à un bosquet de chênes. Il balaya de son regard émeraude les environs. Une pierre plate s'offrait à lui, ombragé par les branches d'un chêne. Il s'y coucha, quelques points de soleil réchauffant doucement son pelage couleur flamme. Il soupira et ferma les yeux.

Il se réveilla en sursaut et en poussant un cri. Sans s'en rendre, Etoile du crépuscule s'était endormi. Et les images l'avaient tiré de son sommeil, comme si elles voulaient s'acharner sur lui, comme si elles voulaient qu'il affronte à chaque fois, à chaque instant la dure et froide réalité. Pourquoi ne pouvait-il pas se défiler, prendre la fuite. En temps normal, c'était facile de s'enfuir. Simplement, se faufiler et courir jusqu'à arriver dans un lieu sûr. Mais comment faisais t-on si un filet nous retient ? C'était la réponse qu'Etoile du crépuscule cherchait.

[Ah bon XD]

Cris d’Hécatombe écouta le silence pesant qui régnait en maitre en l’instant présent. Seul le bruissement des feuilles sur le vent ou le trille d’un oiseau venait briser ce son discret. Il n’était pas friant de ce genre de chose, la solitude, le silence, les ténèbres… Mais a force de vivre avec, il avait bien finit par s’y habituer et même a apprécier.
Le matou blanc poussa un soupire, un profond soupire triste et fatigué. Un goût de rancœur ne quittait pas sa bouche depuis cet incident. La disparition d’un être cher est dure à surmonter, surtout quand on a sa version miniature toujours sous les yeux. Le guerrier leva ses yeux couleurs sang vers les branches des chênes. Des millions de petits bourgeons poussaient partout sans bruit, lentement mais surement, avec la rage de vivre. C’était admiratif, même une plante, bien que ce soit un être vivant, avait plus de courage pour affronter la vie que Cris d’Hécatombe, pourtant grand et puissant guerrier.
Il ricana, moqueur. Il riait de lui-même, de sa bêtise, de tout ce qu’il était devenu seulement pour les beaux yeux d’une minette passé par là. Il avait envie de hurler, hurler toute sa haine et sa souffrance trop longtemps retenu au fond de lui-même. Finalement, il se contenta de griffer violement une pierre, un horrible son envahit l’atmosphère quand les deux choses entrèrent en contact. Il repoussa un soupire, et marcha plus loin, sans savoir quel but il suivait, ou n’importe quoi d’autre. Plus rien ne lui importait trop maintenant. Il entendit quelques chose et crut voir son chef à quelques longueur de queue de lui. Il hasarda alors ;

-« Hum, Chef ? »

[Oups ! Désolé, j'ai pas vu ta réponse.]

Etoile du crépuscule se leva et s'étira de ton son long, muscles après muscles. Cela le détendait. Une heure devait s'être écoulé depuis qu'il était arrivé sur la pierre et qu'il s'était endromi, à en juger par le soleil qui était plus bas. Pourtant, il ne se sentait pas plus reposé et la lassitude ne l'avait pas quitté. Rien ne semblait facile en ce monde. Il se demandait même si un jour, quelqu'un pouvait vraiment être heureux, ne plus penser à rien et vivre le moment présent sans penser à l'avenir. Le meneur ne pouvait pas de part son caractère mais aussi un peu de son statut de chef de son clan. Il devait toujours veiller sur les siens. Non que cette tâche le dérange mais parfois le fardeau était bien lourd sur ses épaules.

En fait, si Etoile du crépuscule avait été si heureux d'être chef et avait travaillé avec acharnement et zèle pour que son clan prospère, c'était un peu pour racheter sa faute. Nuage de pin, il n'avait pas pu le sauver. Ses soeurs et sa mère n'ont plus. L'échec de sa vie, qui lui coutait les êtres en qui il avait placé tout son amour. Et qu'est ce qui se passe quand la résidence de cette affection disparaît ? L'amour également disparaît. Il en venait à se demander si un jour, son coeur pourra être séduit par une belle femelle. Il en doutait...

Une phrase le tira de ses pensées moroses. Il releva la tête, soudain alerte. Le timbre de la voix lui était familière. Prudent, il s'approcha entre les arbres. Etoile du crépuscule distingua alors Cris d'Hécatombe. Soulagé, il détendit ses muscles et vient à son rencontre :

- Oui, c'est bien moi. Bonjour, comment vas-tu ?

Cris d’Hécatombe se détendit. Il avait eu peur que ce ne soit pas son chef qu’il trouve devant lui, mais quelqu’un d’autre, un chat ennemis ou pire. Bien qu’il n’avait rien a craindre face a une attaque, ou peu de chose en tout cas, il se montrait prudent. Le guerrier s’avança vers Etoile du Crépuscule et répondit d’une voix sarcastique ;

-« Si je vous dis que je vais merveilleusement bien, que la vie est magnifique et pétillante de joie de mon côté, vous me croiriez ? »

Il avait dit ça sur un ton assez étrange, avec un je-ne-sais-quoi d’insolence pure. Le matou blanc avait pourtant un immense respect pour son chef, et loin de lui l’idée d’être impolit. Mais il en avait un peu assez, de répondre toujours a tout le monde qu’il allait bien, alors que c’était faux, au début, on peut prétendre ça, ce n’est pas gênant, ais a la fin, on ne veut plus faire semblant. Ce n’était pas dans la nature de Cris d’Hécatombe d’être une chochotte ou de se plaindre, mais…
Il posa son regard rouge sang sur son chef puis reprit ;

- «Pour ma part, je sais que mon avis n’a pas était demandé mais je le donne tout de même, si on me disait ça, je ne croirais pas.»

Il regarda le sol, en pensant que sa langue n’aurais pas dû dire ces paroles, elles n’étaient pas bonne a prononcer. Bah, le mal était fait, on ne pouvait pas retourner en arrière, alors autant voir la réaction de l’autre chat. Le blanc s’assit calmement et passa une patte sur son oreille.

Etoile du crépuscule pencha légèrement la tête sur le côté. Les paroles de Cris d'Hécatombe l'avait un peu surpris mais pas tant que ça finalement... Il savait que le guerrier avait des problèmes au fond de lui. Non qu'il est espionné le chat blanc ou qu'il l'est questionné jusqu'à lui faire cracher le morceau, mais cela se voyait dans ses yeux, dans l'expression de son visage, dans tout son être en fait. Le meneur n'aimait pas voir quelqu'un souffrir. Il n'y pouvait rien et il le savait fort bien seulement son côté trop protecteur voulait qu'il tente tout pour la personne concernée pour qu'elle aille mieux.

En l'occurence, il s'inquiètait pour Cris d'Hécatombe comme une mère pour ses chatons. Cette pensée lui fit sourire. Lui qui n'avait jamais voulu d'enfants, il se mit à penser qu'il ferait un bon père s'il trouvait le grand Amour avec un A majuscule. Pourtant, il savait également que son coeur n'était pas près pour une histoire d'amour. Car l'amour fait souffrir. Tu ne demandes rien mais tu t'en prends à chaque fois plein la gueule. Il fallait juste regarder Cris d'Hécatombe pour s'en aperçevoir ou plutôt la lueur de tristesse et de désespoir qui souillait son regard sang.

- Moi, non plus, je ne te croirais pas. Tu sais, Cris d'Hécatombe, je ne suis pas là en tant que chef mais plutôt en tant qu'être doté d'un coeur. Alors si tu as besoin d'aide, viens me parler quand tu veux, si bien sûr, tu le souhaites.

Il avait parlé d'une voix douce tout en esquissant un petit sourire. Il n'eut pas à se forcer pour paraître gentil, aujourd'hui, il voulait simplement quitter le poids énorme de ses responsabilités et aider un de ses congénères.

[Grosse panne d'inspi... J'ai mis une heure avant de trouver quelque chose à te répondre et encore, c'est tout pourri =/]

[Bah, comparé a moi, c'est un super bon RP xD]

Cris d’Hécatombe regarda le chat roux. Il ne le considérait pas vraiment comme un chef de toute façon. Juste comme un chat qui était plus puissant a moralement parler, physiquement aussi peut être, mais surtout moralement. Ils étaientt égaux, tout deux chats, différent que par leur grades. Mais la considération qu’avait le matou blanc pour son chef ne voulait pas dire qu’il ne le respectait pas, loin de la. Il regarda Etoile du crépuscule avec un sourire triste, qui mêlait mi regret, mi peine tout en disant :

-« Vous savez, je ne vous considère pas comme un chef en cet instant, juste comme quelqu’un qui pourra comprendre ce que je ressent, quelqu’un a qui je pourrais tout dire. Mais je ne pense pas avoir rien a vous raconter, mon histoire a bien dû parvenir jusqu'à vos oreilles non ? Une histoire que j’aimerais bien oublier d’ailleur… »

Il soupira, un long soupir, triste, lasse, et baissa la tête vers le sol. Ses yeux se fermèrent, comme pour effacer tout ce qu’il repassait sans cesse dans sa mémoire, chaque jours, depuis ce moment. Ce moment attrocement tendre et horrible a la fois. Fleur de Pluie, un nom qui ne le quittait jamais, il se rappelait chaque détail de la dernière fois qu’il l’avait vus, quand il était partit chassé, se souvenait du dernier contact qu’il avait eu avec elle ; son museau contre le sien. Ce moment épouvantablement doux, qu’il avait eu avec elle avant de la quitter, sans se douter qu’il ne la reverrait pas a son retour. Malheureusement oui, il ne la revit pas quand il revint un lapin entre les crocs. Cric d’Hécatombe l’a bien pleuré, il a même était tellement affecté de sa perte qu’il en avait perdu la raison.

Il soupira encore, puis posa son regard sang sur le matou roux, attendant ce voir la réponse qu’il donnerais au paroles de Cris d’Hécatombe.

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