Partenaire ?

- Plume Ombrée... Ça ne sert plus à rien... Murmura un jeune chat blanc à sa camarade.
- Si Museau Balafré, il est vivant, je le sais ! Cria la femelle noire en retour.
Museau Balafré soupira en regardant le cadavre de l'apprenti qui se trouvait à coté de lui. Si seulement il n'avait pas laisser les deux apprentis filer, Plume Ombrée ne serait pas en train de pleurer et Nuage du Soupir ne serait pas mort. Serrant les crocs, je jeune guerrier se retourna vers le reste de la patrouille, faisant signe à un guerrier bicolore de rester avec Plume Ombrée, il partit en courant. Evitant la épines et les arbustes, il arriva en sueur au camp et annonça :
- Les apprentis sont morts...

La jeune femelle sentit son estomac se retourner, le lieutenant du clan lui cria :
-Ecartes-toi Plume Sombre !
La jeune guerrière au pelage noir s'écarta avec plaisir et soulagement. Des cadavres, elle n'avait jamais vu une façon de tuer aussi horrible, pourquoi le meurtrier ne les avaient-ils pas juste tuer ? Pourquoi les avaient-ils aussi torturer ? Elle ravala sa salive avec difficulté, se retenant d'avoir un haut-le-coeur, son mentor était mort et elle ne savait pas comment et pourquoi...

La mâle courait, la scène qu'il avait vu l'avait horrifié, la meilleure amie de sa soeur et son mentor étaient morts, mais la façon dont ils étaient morts étaient.. horrible... En entrant dans le camp en galopant, il entendit sa soeur demander :
-Qu'est-ce qu'il y a Nuage d'Aube ? Tu as vu un chien ?
Il l'ignora, bien trop paniqué pour répondre à la moquerie de sa soeur, apercevant son chef, Nuage d'Aube effectua un dérapage contrôler et dit, tout tremblant et tout haletant :
- C'est... c'est la... patrouille... ils ont... ont été... massacrés !

La chatte écaille ferma les yeux, détournant son regard du cadavre morbide. En observant ses camarades, elle lut dans leurs yeux la peur et la lassitude et en observant bien leurs pelages elle vit à quel point la nourriture manquait. Elle était guérisseuse de clan, elle allait devoir parler à ses ancêtres. En se retournant, elle vit un chat noir la regarder, il dit :
- Qu'en penses-tu Fleur-des-Champs ?
La guérisseuse ravala sa salive, la nouvelle serait dure à annoncer, elle répondit :
- Ce n'est ni un chien, ni un loup, mais un chat.
La surprise sur la tete de ses camarades ne l'étonna qu'à moitié, elle continua :
-Je vais devoir parler aux ancêtres...

Une caverne apparue, les chats y entrèrent sans bruit.Fleur-des-Champs regarda les autres guérisseurs, les chefs, et enfin les découvreurs.Puis, elle s'avança vers la surface liquide et ferma les yeux.Touchant l'eau du museau, elle se mit à rêver tendis que les autres guérisseurs faisait à leur tour le partage avec les ancètres. Mais aucun ne reçut un signe des ancêtres, sauf Fleur-des-Champs, surprise, elle demanda aux découvreurs de rêver à leurs tours, miracle, ils eurent chacun un songe ! Fleur-des-Champs fut surprise car les songes ne semblaient dire qu'un seul message : un grand danger arrivait !

Durant la nuit qui suivit, les chef se réunirent pour décider quoi faire.Ils décidèrent ainsi de quitter leurs terres qui leurs fut si chères durant toutes ses années.La décision fut dure et lourde de conséquences, mais si les chefs ne voulaient pas perdre leurs clans et leurs amis, il n'avait pas le choix.C'est ainsi que les chats commencèrent leur voyage, ignorant qu'au meme moment, d'autres chats quittaient également leurs terres...

Le voyage ne fut pas sans conséquences, les clans perdirent des effectifs.Mais au meme moment, dans ce qui serraient bientôt leur nouveau chez-eux, les Bipèdes qui défiguraient la foret subissaient le Mal Sans Nom causé par la morsure des rats.Ainsi, tout les Bipèdes moururent, laissant une foret défigurée derrière eux.C'est ainsi que trouvèrent leur nouveau chez-eux en arrivant dans la foret...

Le petit chat au poil gris était éxiter, son ainé lui fit d'ailleur remarquer en lui disant :
-Calmes-toi Nuage de Souffre !
Penaud, Nuage de Souffre tenta de se faire oublier, il n'avait pas envie de subir la colère de ses ainés et encore moins celle de son chef ! Par la suite, le chef de progression s'arrêta, humant l'air, il annonça, un sourire meurtrier aux lèvres :
- La proie est passée par là...